• Chez Jean Nohain

    Mais avec un partenaire tel que Fernand Raynaud, ce n’est plus une tempête, mais un séisme que va devoir affronter Schoubert… Fernand se familiarise très vite avec cet outil encore artisanal qu’est la télévision française, avec son unique chaîne. Voilà le duo emporté dans le sillage de Jean Nohain et des « 36 chandelles ». Dans les coulisses de ce plateau incroyable, on y voit, attendant d’entrer en scène, toute une foule de figurants multicolores, des bretonnes en costumes traditionnels, des joueurs de binious, un « Louis XV » , une « Pompadour », des clowns, des chiens savants, des landais sur leurs échasses, et arrivant après, un Fernand Raynaud qui, avec un culot désarmant, n’attendant même pas son tour, s’empare de la scène, mettant le malheureux Jean Nohain, débordé, dans le plus profond des désarrois… Schoubert, complice devenu victime, connaîtra de nombreuses fois, lui aussi, ces déconcertantes situations. Suite aux improvisations et revirements fréquents de son « partenaire-star » , on le verra parfois venir en scène avec des costumes invraisemblables. Tel ce jour où Fernand, décidant brusquement de venir en scène en smoking, réalise que son partenaire, victime d’un de ces habituels malentendu, est habillé en Néron!

    « Pianiste sur mesure, je me suis adapté à sa démesure… » dira Schoubert.

    En 1956, la grande machine est en route C’est le temps des mythiques cabarets: le Port du Salut, l’Echelle de Jacob, la Villa d’Este, le Crazy Horse Saloon, les 3 Baudets

    Fernand et Jean: la détente avant le spectacle

     

     


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